Pour avoir une synthèse des avis clients et notre avis global sur une banque (Banque Populaire, BNP Paribas, CIC, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, HSBC, Banque Postale, Caisse d’Épargne, LCL, etc.) vous pouvez cliquez ici afin de choisir votre banque !
Nos derniers articles sur les placements
C’est quoi le déficit foncier ?
Définition du déficit foncier : le déficit foncier est un mécanisme fiscal qui permet aux propriétaires-bailleurs de bénéficier d’avantages fiscaux lorsqu’ils réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements locatifs. Face à la nécessité d’améliorer la performance énergétique des logements, le gouvernement a décidé de doubler le plafond du déficit foncier imputable au revenu global pour les travaux payés entre 2023 et 2025. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est le déficit foncier et comment il peut vous aider à financer la rénovation énergétique de votre bien locatif.
Déficit foncier, définition
En parcourant la presse financière, vous avez peut-être rencontré le terme “déficit foncier”. Il peut sembler complexe à première vue, mais il est essentiel à comprendre pour les investisseurs immobiliers et les contribuables souhaitant défiscaliser.
Le déficit foncier est un concept fiscal qui concerne spécifiquement les propriétaires de biens immobiliers locatifs non meublés. Il survient lorsque les charges liées à la propriété, comme les travaux de rénovation, l’entretien, les intérêts d’emprunts et autres frais, excèdent les revenus générés par les loyers.
Le déficit foncier est la différence négative entre les revenus fonciers perçus par un propriétaire-bailleur et les charges déductibles liées à l’entretien, la réparation et l’amélioration du bien locatif. Lorsque les charges déductibles sont supérieures aux revenus fonciers, le propriétaire-bailleur est en situation de déficit foncier.
En d’autres termes, si vous dépensez plus pour l’entretien de votre propriété que vous ne gagnez en loyer, vous vous retrouvez avec un déficit foncier. Mais alors, pourquoi est-ce une notion clé pour les investisseurs immobiliers ?
La réponse réside dans les avantages fiscaux associés. En France, le déficit foncier est déductible du revenu global de l’investisseur (voir le détail plus bas). Cette déduction est particulièrement avantageuse pour les contribuables fortement imposés, car elle permet de diminuer l’assiette imposable, et donc le montant de l’impôt à payer.
Les avantages fiscaux du déficit foncier dans le cadre d’une rénovation énergétique
Le déficit foncier offre plusieurs avantages fiscaux aux propriétaires-bailleurs qui réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements locatifs :
Imputation sur le revenu global : Le déficit foncier peut être imputé sur le revenu global du propriétaire-bailleur, dans la limite de 10 700 euros par an, et jusqu’à 21 400 euros pour les travaux de rénovation énergétique payés entre 2023 et 2025.
Report du déficit foncier : Si le déficit foncier ne peut pas être intégralement imputé sur le revenu global, le solde peut être reporté sur les revenus fonciers des 10 années suivantes.
Les conditions pour en bénéficier
Pour bénéficier du déficit foncier dans le cadre d’une rénovation énergétique, les propriétaires-bailleurs doivent respecter certaines conditions :
Les travaux de rénovation énergétique doivent être réalisés sur un bien locatif.
Les travaux doivent être payés entre 2023 et 2025.
Les travaux doivent être effectués par des professionnels qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Il est important de préciser que ces déductions sont soumises à d’autres conditions. Le bien doit être mis en location pendant une période minimale de trois ans après la création du déficit, et certaines dépenses, comme les travaux de construction ou d’agrandissement, ne sont pas éligibles.
En résumé, le déficit foncier est un outil qui permet aux investisseurs immobiliers de diminuer leur charge fiscale, tout en maintenant leur bien en bon état. Une planification et une gestion judicieuses peuvent ainsi transformer une dépense en un avantage financier substantiel.
Exemple d’application
Prenons l’exemple d’un propriétaire-bailleur qui réalise 30 000 euros de travaux de rénovation énergétique dans son logement locatif en 2023. Ses revenus fonciers annuels sont de 12 000 euros. Le déficit foncier est donc de 18 000 euros (30 000 – 12 000).
Grâce à l’augmentation du plafond du déficit foncier pour les travaux de rénovation énergétique, le propriétaire-bailleur pourra imputer la totalité de ce déficit sur son revenu global. En conséquence, son revenu imposable sera réduit de 18 000 euros, ce qui entraînera une économie d’impôt significative.
Rénovations énergétiques on parle de quoi ?
Les rénovations énergétiques sont des travaux effectués sur un bâtiment existant afin d’améliorer son efficacité énergétique. Les objectifs principaux sont de réduire la consommation d’énergie, d’augmenter le confort des occupants et de diminuer l’impact environnemental du bâtiment.
Dans le cadre de ces rénovations, on peut envisager un large éventail d’actions, qui varient selon l’âge du bâtiment, son état actuel, son utilisation et son environnement. En voici quelques exemples :
Isolation thermique : Il s’agit d’un des travaux les plus courants, qui vise à améliorer l’isolation des murs, des toits, des sols, et des fenêtres. Ces améliorations peuvent réduire significativement les pertes de chaleur, et donc les besoins en chauffage.
Systèmes de chauffage et de refroidissement : Le remplacement d’anciennes chaudières par des systèmes plus efficaces (pompe à chaleur, chaudière à condensation, etc.) peut réduire la consommation d’énergie. De même, l’installation d’un système de climatisation économe en énergie peut aider à réduire la consommation d’électricité en été.
Ventilation : Une bonne ventilation est essentielle pour la qualité de l’air intérieur. L’installation d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) peut améliorer l’efficacité énergétique en contrôlant l’échange d’air entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
Éclairage : Le remplacement des lampes et luminaires par des versions à faible consommation, comme les LED, peut également contribuer à réduire la consommation d’énergie.
Attention aux types de travaux éligibles au titre du déficit foncier
Cependant, il convient de noter que certains travaux ne sont pas déductibles dans le cadre du déficit foncier. Par exemple, les dépenses liées à des travaux d’agrandissement ou de construction, ainsi que les travaux qui modifient l’agencement initial du bien ne sont pas déductibles. De même, l’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable, comme les panneaux solaires, n’est généralement pas déductible au titre du déficit foncier, même si elle peut donner droit – parfois – à d’autres avantages fiscaux.
A noter : en dehors du déficit foncier, la réalisation de rénovations énergétiques est souvent encouragée par des aides financières de l’État ou des collectivités locales, sous forme de crédits d’impôt, de subventions ou de prêts à taux zéro. Ces travaux peuvent également générer des économies d’énergie significatives sur le long terme, rendant l’investissement rentable.
Autre dépenses pouvant être prises en compte pour la constitution d’un déficit foncier
En dehors des rénovations énergétiques, plusieurs types de dépenses peuvent être prises en compte pour la constitution d’un déficit foncier en France. Voici quelques exemples :
Travaux d’entretien et de réparation : Ce sont des travaux qui permettent de maintenir le bien immobilier en bon état sans en modifier la structure ni l’agencement. Cela peut inclure, par exemple, la réparation d’une toiture qui fuit, le remplacement de la plomberie défectueuse, ou la réparation de fissures dans les murs.
Travaux d’amélioration : Ces travaux apportent un confort nouveau ou supérieur par rapport à la situation initiale, sans pour autant modifier la structure ou la consistance du bien. Cela pourrait inclure l’installation d’une salle de bains supplémentaire, le remplacement d’une chaudière obsolète par un système de chauffage plus efficace, ou l’installation d’une isolation thermique.
Frais de gestion : Il s’agit des frais payés à un professionnel pour la gestion du bien locatif, tels que les honoraires de gestion locative versés à une agence immobilière.
Intérêts d’emprunt : Si vous avez contracté un prêt pour acheter le bien locatif, vous pouvez déduire les intérêts payés sur ce prêt.
Taxe foncière : Vous pouvez déduire la taxe foncière payée, à l’exception de la part correspondant aux ordures ménagères.
Assurances : Les primes d’assurance liées au bien locatif (par exemple, l’assurance propriétaire non occupant) peuvent être déduites.
Charges de copropriété : Les charges non récupérables sur le locataire, comme les dépenses de maintenance et d’entretien des parties communes, peuvent être déduites.
Le déficit foncier, un outil précieux pour les propriétaires-bailleurs
En résumé, le déficit foncier est un dispositif fiscal avantageux pour les propriétaires-bailleurs souhaitant entreprendre des travaux dans leurs logements locatifs. Grâce à l’augmentation du plafond du déficit foncier imputable au revenu global pour les travaux payés entre 2023 et 2025, les propriétaires-bailleurs peuvent bénéficier d’un coup de pouce fiscal bienvenu pour améliorer la performance énergétique de leurs biens locatifs.
Il est essentiel de respecter les conditions pour profiter de ce dispositif et de faire appel à des professionnels qualifiés RGE pour la réalisation des travaux. Le déficit foncier est un levier de financement intéressant pour les propriétaires-bailleurs, permettant de réduire leur revenu imposable tout en participant à l’effort de rénovation énergétique des logements en France.
De façon plus large, avant de réaliser des travaux dans le but de créer un déficit foncier, il est recommandé de consulter un conseiller fiscal ou un avocat spécialisé, qui pourra vous aider à comprendre les règles applicables et à optimiser votre investissement. [...]
Lire la suite…
Le PEA pour une retraite sereine
La retraite est souvent synonyme de baisse de revenus, et pour anticiper cette situation, il est essentiel de constituer des revenus complémentaires réguliers. Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) se présente comme une option intéressante pour obtenir une rente viagère et assurer un revenu stable pendant la retraite. Dans cet article, nous allons examiner comment obtenir une rente viagère via son PEA.
Comprendre le PEA et son potentiel pour la retraite
Le PEA est un placement financier qui offre un accès aux marchés financiers, principalement aux titres cotés ou non cotés européens. Les plafonds de versement s’élèvent à 150 000 euros pour une personne seule et 300 000 euros pour un couple avec deux PEA. Le PEA permet de bénéficier d’une fiscalité attractive après un délai de détention de 5 ans. En choisissant le PEA Assurances, il est possible de disposer de revenus complémentaires réguliers sous forme de rente viagère en contrepartie de l’aliénation du capital constitué.
Préparer sa retraite avec le PEA
Pour préparer sa retraite avec un PEA, il est recommandé d’effectuer un entretien-conseil avec un professionnel qui évaluera la tolérance au risque et la capacité à subir des pertes. Il est également possible de déléguer la gestion du PEA à un expert des marchés financiers dans le cadre d’une Gestion Sous Mandat (GSM).
Obtenir une rente viagère grâce au PEA
La rente viagère est une option intéressante pour disposer d’un revenu complémentaire régulier à la retraite. Elle peut être mise en place à partir du 5ème anniversaire du PEA, et son montant dépendra de la valorisation du PEA et de l’âge du titulaire à la retraite. La rente viagère est entièrement défiscalisée (hormis les prélèvements sociaux) jusqu’au décès du titulaire.
L’option de réversion pour le conjoint survivant
Le PEA offre également la possibilité de demander une rente avec réversion au profit du conjoint survivant ou du concubin. Cette option est particulièrement pertinente si le bénéficiaire a des revenus moins élevés qui ne lui permettraient pas de maintenir son niveau et cadre de vie après le décès du titulaire. L’option de réversion a une incidence sur le montant des revenus servis et est imposable dans le cadre de l’héritage.
Obtenir une rente viagère via son PEA : un outil clé pour une retraite sereine
Pour assurer un revenu complémentaire régulier à la retraite, le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est une solution à envisager. En choisissant le PEA Assurances et en optant pour une rente viagère, il est possible de bénéficier d’un revenu régulier et défiscalisé. Les options de réversion permettent également de protéger le conjoint survivant. Il est essentiel de bien préparer et gérer son PEA pour optimiser les avantages qu’il procure. N’hésitez pas à consulter un professionnel pour obtenir des conseils personnalisés et adapter votre stratégie d’épargne en fonction de vos objectifs et de votre situation. En somme, le PEA peut être un outil clé pour assurer une retraite sereine et financièrement confortable. [...]
Lire la suite…
Face à l’évolution de la législation et aux enjeux environnementaux, les bailleurs doivent adapter leurs biens immobiliers pour les rendre énergétiquement performants. La rénovation énergétique devient donc une priorité pour les propriétaires. Cet article vous présente les avantages du déficit foncier dans le cadre de la rénovation énergétique et comment optimiser cette démarche pour en tirer le meilleur parti.
Rénovation énergétique : un impératif pour les bailleurs
Pourquoi rénover énergétiquement son bien locatif ?
La rénovation énergétique permet de réduire la consommation d’énergie du logement, d’améliorer son confort et de respecter les nouvelles normes environnementales. En conséquence, les propriétaires-bailleurs sont incités à effectuer des travaux pour éviter la dévalorisation de leur bien et préserver leur rentabilité locative.
Les obligations légales et les échéances à respecter
Pour être en conformité avec la législation, les bailleurs doivent respecter les échéances fixées par la loi Climat et résilience. Les logements les plus énergivores seront progressivement interdits à la location, avec des échéances distinctes pour les classes G, F et E.
Le déficit foncier : un levier fiscal pour financer la rénovation
Le principe du déficit foncier et son impact fiscal
Le déficit foncier permet aux bailleurs de déduire de leurs revenus fonciers les charges engendrées par des travaux de réparation, d’entretien ou d’amélioration. Si les charges dépassent les revenus fonciers, le déficit peut être imputé sur le revenu global, dans la limite de 10 700 euros par an.
Les conditions pour bénéficier du déficit foncier
Pour profiter du déficit foncier, les bailleurs doivent opter pour le régime réel d’imposition et réaliser des travaux éligibles. Les travaux doivent concerner la réparation, l’entretien ou l’amélioration du logement locatif.
Un plafond doublé pour les travaux de rénovation énergétique
Les avantages du plafond doublé pour les bailleurs
Le gouvernement a décidé de doubler le plafond du déficit foncier imputable sur le revenu global pour les travaux de rénovation énergétique, le portant à 21 400 euros. Cette mesure incitative permet aux bailleurs de financer plus facilement les travaux de rénovation énergétique de leurs biens locatifs.
Les conditions à respecter pour profiter du plafond doublé
Pour bénéficier du plafond doublé, les bailleurs doivent respecter certaines conditions. Par exemple, réaliser des travaux de rénovation énergétique entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025. Egalement, améliorer la classe énergétique du logement et fournir deux DPE, avant et après les travaux.
La stratégie de rénovation et le déficit foncier : un duo gagnant pour les bailleurs
La rénovation énergétique et le déficit foncier constituent un duo gagnant pour les propriétaires-bailleurs souhaitant mettre en conformité leurs biens locatifs et profiter d’avantages fiscaux. En investissant dans la rénovation énergétique, les bailleurs pourront non seulement respecter les obligations légales, mais également optimiser la performance énergétique de leurs logements. Le tout en améliorant leur rentabilité locative et réduire leur imposition. Il est donc essentiel de bien planifier ces travaux et de respecter les conditions. Cela permettra de tirer le meilleur parti du déficit foncier et du plafond doublé dédié aux travaux de rénovation énergétique. [...]
Lire la suite…
Comment mieux comprendre le fonctionnement des produits structurés ? Dans un environnement financier instable, marqué par la volatilité des marchés, la hausse des taux d’intérêt et une inflation soutenue, diversifier ses actifs financiers est crucial pour les investisseurs. Les produits structurés sont une option de diversification intéressante qui mérite d’être étudiée. Cet article explique le fonctionnement des produits structurés, leurs avantages et les risques associés.
I. Les fondamentaux des produits structurés
Définition des produits structurés
Les produits structurés sont des instruments financiers complexes composés de deux éléments clés : un produit de taux (souvent une obligation) et un ou plusieurs dérivés. Ils sont conçus pour offrir un rendement personnalisé basé sur les performances d’un sous-jacent, qui peut être un indice, une action, une matière première ou un autre actif.
Les composantes des produits structurés
a. Produit de taux
La composante de taux d’un produit structuré est généralement une obligation ou un produit monétaire. Elle garantit un revenu fixe et sert de coussin de protection pour l’investisseur, notamment en cas de baisse du sous-jacent.
b. Dérivés
Les dérivés sont des instruments financiers dont la valeur est liée à la performance d’un sous-jacent. Ils permettent aux investisseurs de profiter des mouvements de marché sans détenir directement l’actif sous-jacent. Les options, les contrats à terme et les swaps sont quelques exemples de dérivés.
II. Les avantages des produits structurés
Diversification
Les produits structurés offrent une diversification accrue en permettant aux investisseurs d’accéder à différents marchés et sous-jacents, réduisant ainsi le risque global du portefeuille.
Personnalisation
Ces produits sont personnalisables en fonction des besoins et des objectifs de l’investisseur. Ils peuvent être conçus pour offrir un rendement plus élevé en période de hausse du marché ou pour protéger le capital en période de baisse.
Potentiel de rendement
En combinant un produit de taux et un dérivé, les produits structurés peuvent offrir un rendement supérieur à celui des placements traditionnels, notamment dans un contexte de taux d’intérêt bas.
III. Les risques liés aux produits structurés
Complexité
Les produits structurés sont des instruments financiers complexes qui peuvent être difficiles à comprendre pour les investisseurs non avertis. Il est donc essentiel de bien s’informer avant d’investir.
Risque de perte en capital
Bien que certains produits structurés offrent une protection du capital, d’autres peuvent entraîner des pertes importantes en cas de mauvaise performance du sous-jacent ou de l’émetteur.
Liquidité
Les produits structurés peuvent être moins liquides que d’autres placements, ce qui signifie qu’il peut être difficile de les vendre rapidement sans affecter leur valeur.
IV. Conseils pour investir dans les produits structurés
Comprendre le produit
Il est crucial de bien comprendre le fonctionnement du produit structuré, son niveau de risque, les frais associés et les conditions de rachat avant d’investir.
Évaluer ses objectifs d’investissement
Les investisseurs doivent déterminer si les produits structurés correspondent à leurs objectifs d’investissement et à leur tolérance au risque.
Choisir un émetteur de confiance
Il est important de choisir un émetteur solide et réputé pour minimiser le risque de crédit.
Diversifier son portefeuille
Comme pour tout investissement, il est essentiel de diversifier son portefeuille afin de répartir les risques. Les produits structurés ne doivent représenter qu’une partie de l’allocation globale d’un portefeuille.
Peser le pour et le contre des produits structurés
Les produits structurés peuvent offrir des opportunités intéressantes pour diversifier un portefeuille d’investissement et générer des rendements personnalisés. Toutefois, ils présentent également des risques et une complexité qui nécessitent une compréhension approfondie de leur fonctionnement. Les investisseurs doivent donc bien évaluer les avantages et les inconvénients de ces instruments financiers avant de les intégrer dans leur stratégie d’investissement ! [...]
Lire la suite…
Fonds en euros en 20023 : évolution et perspectives face au succès du Livret A. En 2023, les fonds en euros subissent une décrue face au succès grandissant du Livret A et du LDDS. Malgré la remontée de la rémunération des fonds en euros, leur compétitivité pâlit face à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation. Dans cet article, nous analyserons l’évolution des fonds en euros en 2023 et les raisons de cette baisse de popularité.
Contexte et comparaison avec l’épargne réglementée
Le succès du Livret A et du LDDS
En 2023, le Livret A et le LDDS connaissent une collecte nette record, grâce à une rémunération rehaussée à 3% depuis le 1er février. Les encours de l’assurance-vie atteignent 1 870 milliards d’euros, soit trois fois et demie le stock du Livret A et du LDDS. Cette situation met en évidence le contraste entre les deux types d’épargne.
La décollecte des fonds en euros
Face à ce succès, les fonds en euros poursuivent leur décrue. La Fédération France Assureurs considère cette décollecte comme “purement mécanique”, résultant d’un contexte économique particulier et d’une concurrence accrue avec les produits d’épargne réglementée.
Analyse des facteurs influençant l’évolution des fonds en euros en 2023
La hausse des taux d’intérêt
L’un des principaux facteurs de la baisse de popularité des fonds en euros est la hausse des taux d’intérêt. Ce phénomène rend les produits d’épargne réglementée, tels que le Livret A et le LDDS, plus attractifs pour les épargnants. Les fonds en euros peinent donc à conserver leur compétitivité sur le marché de l’épargne.
L’inflation et son impact sur les fonds en euros
L’inflation constitue un autre facteur clé de l’évolution des fonds en euros en 2023. En effet, avec une inflation en hausse, la rémunération des fonds en euros ne parvient pas à offrir un rendement suffisamment attractif pour les épargnants, les incitant à se tourner vers d’autres produits d’épargne plus rémunérateurs.
Les perspectives pour les fonds en euros
Adaptation des offres et diversification
Pour retrouver leur attractivité, les fonds en euros devront s’adapter à l’évolution du marché et aux attentes des épargnants. Cela pourrait passer par une diversification des offres, notamment en proposant des produits d’investissement plus dynamiques et plus rémunérateurs, afin de répondre aux besoins des épargnants en quête de rendement.
Sensibilisation et éducation des épargnants
Une autre piste pour redynamiser les fonds en euros consiste à sensibiliser et éduquer les épargnants sur les avantages et les risques associés à ces placements. En informant les épargnants sur les particularités des fonds en euros, notamment leur sécurité et leur garantie en capital, il sera possible de les inciter à considérer ces produits comme une option viable pour diversifier leur épargne.
Le défi des fonds en euros face à l’évolution du marché de l’épargne
En 2023, les fonds en euros sont confrontés à un déclin de leur popularité, principalement dû à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation. Face au succès du Livret A et du LDDS, il est essentiel pour les fonds en euros de s’adapter et de se diversifier pour redevenir compétitifs. La sensibilisation et l’éducation des épargnants sur les avantages de ces produits pourraient également contribuer à inverser la tendance et redonner un second souffle aux fonds en euros. [...]
Lire la suite…
Vous êtes-vous déjà demandé “c’est quoi le label ISR ?” Le label ISR (Investissement Socialement Responsable) a pour objectif d’orienter les épargnants vers des fonds d’investissement durables et responsables. Cependant, le Forum pour l’investissement responsable (FIR) a récemment décidé de se mettre en retrait de la promotion de ce label, déplorant un manque d’exigence. Dans cet article, nous vous présentons le label ISR, son fonctionnement, et les raisons de cette controverse.
Comprendre le label ISR et son rôle
C’est quoi le label ISR ?
Le label ISR est une certification créée en 2015 par le ministère de l’Économie et des Finances en France. Il vise à distinguer les fonds d’investissement qui intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur processus de sélection des actifs.
Le rôle du label ISR
Le label ISR a pour objectif d’aider les épargnants à identifier les fonds d’investissement qui respectent des normes éthiques et durables. En obtenant ce label, les fonds d’investissement peuvent attirer des investisseurs soucieux de responsabilité sociale et environnementale.
Les raisons de la controverse autour du label ISR
Le FIR et le label ISR : une relation tendue
Le FIR, qui regroupe investisseurs, sociétés de gestion, ONG et autres parties prenantes autour de l’ISR, s’est mis en retrait de la promotion du label ISR. L’association déplore un manque d’exigence dans les critères d’attribution de ce label.
Un manque de rigueur dans l’attribution du label
La principale critique du FIR envers le label ISR est l’absence de critères suffisamment exigeants pour garantir un réel impact positif des fonds labellisés. Les exigences actuelles pour obtenir le label ISR sont jugées trop faibles pour refléter une véritable démarche responsable.
Les conséquences de cette controverse sur le label ISR
Une perte de confiance des investisseurs
Le retrait du FIR de la promotion du label ISR pourrait entraîner une perte de confiance des investisseurs dans ce label. En effet, les épargnants pourraient remettre en question la fiabilité du label pour distinguer les fonds réellement responsables.
Un appel à une réforme
Face à ces critiques, le label ISR pourrait être amené à revoir ses critères d’attribution et à renforcer ses exigences en matière de responsabilité sociale et environnementale. Une réforme du label pourrait ainsi permettre de restaurer la confiance des investisseurs et de promouvoir une finance plus durable.
Le label ISR… un outil à perfectionner pour une finance durable
Le label ISR est un outil destiné à orienter les épargnants vers des fonds d’investissement responsables. Cependant, les critiques émises par le FIR soulignent un manque d’exigence dans les critères d’attribution, remettant en question la pertinence du label pour distinguer les fonds véritablement responsables. Pour restaurer la confiance des investisseurs et promouvoir une finance durable, il est essentiel que le label ISR renforce ses exigences et s’adapte aux enjeux actuels de responsabilité sociale et environnementale ! Vous pouvez lire dans la même thématique notre article sur les fonds de Private Equity labellisés : FCPR, FCPI et FIP. [...]
Lire la suite…